À 6 ans, Kaviya, petite gitane au caractère affirmé, accumule bien des traumatismes pour son jeune âge. Sa vie est sur le point de basculer... Kaviya va aller vivre à JALY HOME.
Près de l’aéroport, sur un terrain vague infertile, le ghetto : les familles ont encore du mal à investir ces habitations en béton construites pour eux par le gouvernement.
La vie s’organise au milieu des poubelles, rien n’est prévu pour le traitement des déchets. L’immense décharge à ciel ouvert assure en partie les ressources de la communauté.
Fabrication artisanale de lance-pierres destinés au braconnage et à la vente.
Élever un enfant dans ce lieu relève de l’exploit, pourtant les naissances sont nombreuses malgré les conditions sanitaires précaires.
Les coqs sont choyés par les hommes, ce qui n’est pas toujours le cas des enfants. Livrés à eux-mêmes, il est rare que leur visage soit débarbouillé chaque jour.
Hindous de tradition, les gitans ne vont aux temples que pour de grandes occasions, et mélangent superstitions et croyances diverses.
Les gitans sont repoussés de tous car ils vivent dans la saleté, et ne veulent ni aller à l’école ni travailler.
Tous les soirs les enfants marchent une douzaine de kilomètres pour rejoindre la ville. Envoyés par leurs parents, ils font la manche ou vendent ballons et colifichets.
La violence est quotidienne, le désœuvrement, source de nombreux problèmes liés à l’alcool et à la drogue.
En bord de mer, l’avenue la plus huppée de la ville, où se retrouvent et se mélangent tous les habitants. Sauf eux.
Des travailleurs sociaux du gouvernement et des étudiants tentent de recenser la communauté gitane : une gageure car certains d’entre eux se dérobent.
Bien que les enfants soient souvent les premières victimes de leurs familles, certains parents en font leur raison de vivre.
Les hommes broient de la corne, la mélangent au charbon pour fabriquer de la poudre à canon.
Le braconnage permet aux gitans de survivre, mais il est sévèrement puni par la loi : les espèces sont protégées. Ils risquent amendes et emprisonnement.
Les gitans se nourrissent des têtes et des entrailles des animaux qu’ils attrapent ; lapins, chats, furets, tortues, oiseaux... dont ils revendent ensuite la viande.
Petit déjeuner dominical : les enfants levés à l’aube et les adultes encore ivres de la nuit, se partagent une bouillie de restes.
Les combats de coqs, ancrés dans la culture gitane, mais illégaux, demeurent très fréquents, car ils restent un moyen de gagner beaucoup d’argent.
Pour faire face aux urgences médicales, Bruno Savio, fondateur de l’association SAMUGAM, a mis en place un service de transport disponible à toute heure.
SAMUGAM apporte une logistique importante au service des enfants gitans ; petit-déjeuner, crèche, ramassage scolaire... L’hymne national indien fait partie du rituel quotidien.
Avec l’aide des donateurs internationaux a été fondée JALY HOME, « Maison de la joie », où les enfants sont soignés, nourris, et éduqués.
SAMUGAM se bat pour faire respecter les droits de ses enfants et leur faire une place dans la société indienne réticente.
Grâce aux compétences d’un volontaire, quelques gitans ont appris à cultiver la terre. Contre toute attente, un jardin potager a pu voir le jour dans le camp.
Un tournant dans leur civilisation : ils passent de la cueillette à l’agriculture.
Moteurs de changements, les enfants de JALY HOME accélèrent la mutation de leur communauté.
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